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Les pères fondateurs

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Le Bienheureux révérend-père
DanielBrottier : l’inspirateur

Né à La Ferté Saint-Cyr (Loir-et-Cher) le 7 septembre 1876, le père Daniel Brottier est, aujourd’hui encore, une figure légendaire en France et dans le monde : bâtisseur de la cathédrale de Dakkar au Sénégal, célèbre aumônier militaire de la Grande Guerre, bienfaiteur des Orphelins Apprentis d’Auteuil et, surtout, l'inspirateur de l’Union nationale des combattants.

Ordonné en 1899, il commence par enseigner pendant trois ans au collège de Pontlevoy.  Ayant émis le souhait d’être missionnaire, il est désigné par les Pères du Saint Esprit pour être vicaire à Saint-Louis du Sénégal. Rentré en France en 1906, pour raisons de santé, il est nommé vicaire général de Dakar, chargé de promouvoir le projet de la cathédrale du " Souvenir africain " à Saint-Louis du Sénégal.

A la déclaration de guerre en 1914, bien que réformé en 1901, il se propose comme brancardier-aumônier militaire volontaire. Le 26 août 1914 il rejoint la 26e Division d’Infanterie où il fait preuve d’un courage magnifique pendant les trois années qu’il passe au front. Il y reçoit cinq citations dont l’une à l’ordre de l’armée. 

A l’issue de la Grande guerre, le Père Brottier, anime une équipe de combattants qui décide de créer une organisation pour réunir tous ceux qui rentrent du front : c’est l’Union nationale des combattants. Toutefois, toujours aumônier militaire servant sur le Front, le père Brottier n’est pas en mesure de prendre la direction effective de cette organisation en gestation, mais contribuera à son développement jusqu’en 1922.

Démobilisé en 1919, le père Brottier reprend le travail entrepris en 1911. Il se remet à l’œuvre pour la construction de la cathédrale du souvenir africain. En novembre 1923, le Père Brottier est nommé directeur des Orphelins Apprentis d’Auteuil, fondation créée en 1866 par l’abbé Louis Roussel pour s’occuper de l’éducation des enfants orphelins.

Le Père Brottier y développe tous ses talents d’organisateur. Le père Daniel Brottier meurt le 28 février 1936. Il est béatifié le 25 novembre 1984 par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II.

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Georges Clemenceau :
le parrain

Né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, en Vendée, Georges Clemenceau fait des études de médecine et obtient son doctorat en 1865. Il exerce alors pendant près de 20 ans, en Vendée d’abord, puis à Paris où il est connu comme le “médecin des pauvres”. 

Très engagé sur le plan social, il se lance en politique. Député de la Seine dès 1870, puis ensuite sénateur du Var en 1902, il est nommé en 1906 ministre de l’Intérieur et président du Conseil, fonctions qu’il cumulera jusqu’en 1909.

Chef du gouvernement en 1917, il le reste jusqu’à la fin de la Grande guerre. Son programme de gouvernement tient, dit-il, en trois points : " la guerre, la guerre et la guerre ", ce qui lui vaut le surnom de " Tigre " d’abord, puis de " Père la Victoire " à partir de 1918. Georges Clemenceau n’a jamais été adhérent de l’UNC ! Mais ses encouragements et l’aide substantielle qu’il a accordé en 1918 au révérend père Brottier conduisent l’UNC à considérer Georges Clemenceau comme l’un des pères fondateurs de l’association. Il meurt le 24 novembre 1929 à Paris.

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Le Général Léon Durand :
l’organisateur

Si le révérend père Bottier fut l’inspirateur de l’UNC et Georges Clémenceau le parrain, Le général Léon Durand en fut le principal organisateur. Né à Gonesse (aujourd’hui Val d’Oise) en 1846, Léon Durand se destine à une carrière militaire et intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1866. Il participe à la guerre de 1870-71, est blessé à la bataille de Froeschwiller puis fait prisonnier après Sedan. Il sert ensuite comme capitaine en Algérie, en Haïti à la mission militaire française, puis après différentes affectations successives en état-major, commande le 23e régiment d’infanterie. Promu général de brigade en 1900, puis général de division en 1904, il se voit confier la 25e division d’infanterie, puis la 42e division d’infanterie et le 1er corps d’armée. Membre du conseil supérieur de la guerre en 1910, grand Officier de la Légion d’Honneur, il est admis en septembre 1911 dans le cadre de la réserve. A la déclaration de guerre, il est placé à la tête d’un groupe de divisions de réserve et joue un rôle décisif, sauvant par deux fois le Grand Couronné devant Nancy. Premier président de l’UNC, il structure l’association, l’organise et contribue grandement à son développement. Il décède le 10 septembre 1925.

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